Chers clients… Pouvons-nous être sincères avec vous ? Voici un nouveau cas où la contre visite médicale ne nous semble pas utilisée pour ce qu’elle est…

En effet, il nous est parfois demandé de réaliser une contre visite médicale un jour et à une heure très précis, parce qu’un salarié est fortement suspecté de profiter d’un arrêt de travail pour se livrer à son sport favori ou pire encore une activité de travail au noir. Dans une telle situation, nous comprenons tout à fait votre colère ; nous la partageons ! Votre entreprise subit toutes les conséquences négatives d’une absence, causée par un salarié qui profite honteusement du système.

Mais dans une telle situation, le constat d’absence que va dresser le médecin au terme de la contre visite médicale n’est pas le meilleur outil. Vous avez plutôt intérêt à faire appel aux services d’un agent de recherche privé, qui pourra établir un constat ayant valeur de preuve dans une procédure. Consultez par exemple le site de notre partenaire, Investiga France.

Utilisez plutôt la contre visite médicale pour ce qu’elle est…

La contre visite médicale est un excellent moyen pour faire baisser l’absentéisme global, en montrant un suivi attentif des absences.  Pour que vous obteniez des résultats probants, il est nécessaire de mettre en place de véritables campagnes. Les employeurs qui obtiennent les meilleurs résultats et les baisses les plus significatives de leur absentéisme fonctionnent soit :

  • en mettant en place des contrôles systématiques de tous les arrêts de travail pendant une période donnée
  • en choisissant de manière aléatoire un nombre défini à l’avance d’arrêts à contrôler

Pour aller plus loin sur ce sujet :

Découvrez tout l’intérêt d’une campagne de contrôles systématiques.

Utilisez notre outil de calcul de retour sur investissement.

En matière d’absentéisme au travail, plusieurs études ont été publiées ces dernières semaines, faisant l’objet de plusieurs articles dans la presse économique. Toutes convergent vers un même constat : l’absentéisme progresse dans les entreprises. Il progresse même de manière encore plus forte au sein des collectivités territoriales : +26% depuis 2007 selon le rapport très complet réalisé par Sofaxis.

Face à cette hausse, et ce qui nous a le plus surpris chez Contrôle Médical Service, une grande majorité des entreprises resteraient passives. Selon une enquête de l’association Référentiel de l’absentéisme, 81% des entreprises disent ne prévoir « aucune mesure palliative ». Ce résultat nous a étonnés, sans doute parce que nous sommes au quotidien en contact avec des employeurs très soucieux au contraire de prendre le problème de l’absentéisme au travail à bras-le-corps.

Absentéisme au travail : l’absence de réponse est trop dangereuse !

Vous connaissez le proverbe : « qui ne dit mot consent« … Si, face à un problème comme le développement de l’absentéisme, l’ensemble du management ne réagit pas, le signal envoyé est clair : nous acceptons la situation ou, pire encore, elle nous indiffère. Ne pas réagir ouvre donc la porte à une accélération du développement de l’absentéisme.

De plus, la passivité du management peut avoir un effet extrêmement décourageant pour les salariés présents, qui pâtissent de l’absence de leurs collègues. Vous risquez donc d’entrer dans une spirale de démotivation d’une part de plus en plus importante du personnel.

Absentéisme au travail : les réponses sont multiples !

Bien entendu, parmi les réponses pertinentes figure la réalisation de contrôles médicaux des salariés en arrêt de travail. C’est un outil dont l’efficacité est prouvée dans la baisse de l’absentéisme au travail. De plus, le fait que la direction mène des actions de contrôle des arrêts maladie est une reconnaissance des efforts accomplis par les salariés qui ont du gérer une charge de travail plus importante.

Mais nous n’avons cesse de le répéter : les réponses à apporter au problème de l’absentéisme au travail sont multiples. Le contrôle médical ne peut pas constituer la seule solution. Réorganisation du travail, réflexion sur l’engagement : retrouvez un panel de solutions dans cet article.

Mais au-delà de toutes ces solutions, un point nous a semblé particulièrement intéressant. Une étude réalisée sur l’absentéisme au travail par le cabinet Ayming (ex-Alma Consulting) fait clairement apparaître un lien entre le taux d’absentéisme et le bonheur au travail. Avec un peu de recul, ce résultat est évident. Si un salarié est heureux et concerné par son travail, nul doute qu’il sera beaucoup moins absent. Mais à quand remonte la dernière action qui avait pour objectif de rendre les salariés heureux et concernés par leur travail ?

Oui, le contrôle médical est très efficace pour faire baisser l’absentéisme au travail. Chaque jour, avec nos clients, nous constatons des résultats concrets en la matière. Mais nous partageons une autre conviction avec nos clients : seul un dispositif global peut permettre de diminuer durablement l’absentéisme au travail.

Ces derniers jours, nous avons découvert une solution originale, visant à résoudre une des causes de l’absentéisme : la difficulté du trajet domicile – travail. En effet, certaines zones sont particulièrement mal desservies par les transports en commun, en Île de France comme en région. Ainsi, il n’est pas rare pour des salariés de devoir compter 1 heure 30 pour se rendre à leur travail. Une telle contrainte peut se révéler difficile à supporter avec le temps. Elle peut même constituer un obstacle à l’embauche, rebutant les meilleurs candidats.

C’est pour répondre à ces enjeux que WayzUp a développé une application exclusivement dédiée au covoiturage sur le trajet domicile – travail. Grâce à des fonctionnalités adaptées, les salariés peuvent facilement se rendre à leur lieu de travail, via le covoiturage. En apportant une solution concrète et efficace à un problème des salariés, la solution WayzUp contribue clairement à faire baisser l’absentéisme au travail. Certains salariés gagnent ainsi plus d’une heure sur leur trajet ! Et pour ceux qui conduisent, l’économie est notable. De plus, cela contribue également à faire baisser le nombre d’accidents sur le trajet domicile – travail. Un conducteur qui a « charge d’âmes » est en effet beaucoup plus prudent et plus attentif. La mise en place d’une solution de covoiturage peut donc faire partie d’un plan global visant à faire baisser l’absentéisme dans l’entreprise.

De plus, au-delà de cet enjeu, d’autres bénéfices sont notables : renforcer la cohésion des équipes en créant du lien entre les salariés, développer le sentiment d’appartenance à l’entreprise, faciliter l’intégration des jeunes collaborateurs, diminuer le coût des parkings, servir les objectifs de diminution d’émissions de gaz à effet de serre…

 

Ces derniers jours, nous avons répondu à un appel d’offres qui nous a particulièrement fait plaisir. Parce que le nombre de contrôles médicaux à réaliser est important ? Oui, bien sûr. Mais la raison principale de notre motivation était ailleurs. Pour la première fois, nous avons découvert un appel d’offres qui comprenait, en plus du lot de réalisation des missions de contrôle médical, un lot « Formation de l’encadrement de proximité à l’entretien de re-accueil de l’agent après des absences pour maladie, et mise en place d’un plan d’information des acteurs institutionnels et sociaux du département« .

Nous savons tous que le contrôle médical est très efficace pour faire baisser l’absentéisme au travail. Mais contrôler ses salariés en arrêt maladie ne peut pas être la solution unique. De la même façon que les causes de l’absentéisme sont nombreuses, les solutions à mettre en place le sont également. Seul un dispositif global peut vous permettre de diminuer durablement l’absentéisme au travail.

Absentéisme au travail : toutes les solutions possibles

Voici un panel de toutes les solutions que nous avons pu observer chez nos différents clients :

La mise en place de tableaux de bord

C’est une évidence : avant d’agir, commençons par mesurer la situation actuelle. Chez un grand nombre de nos clients, un tableau de bord de l’absentéisme au travail est mis en place. L’indicateur principal en est le taux d’absentéisme. Certains vont plus loin et détaillent les absences par nature : maladie, accidents du travail, accidents de trajets, maladie de longue durée… De la même façon, une entreprise qui compte plusieurs sites a intérêt à suivre son taux d’absentéisme sur chacun de ses sites.

L’entretien de retour

Ce dispositif est très pertinent et très complémentaire à une démarche de contrôle médical. Retrouvez ici notre article consacré à ce sujet.

La formation au management

Et si vous alliez au-delà d’une formation à l’entretien de retour pour vos managers ? A quand remonte la dernière formation au management ? Tous vos managers, absolument tous, ont-ils été formés ? N’oubliez pas que la qualité du management influe directement sur la motivation de vos salariés.

Le réaménagement du poste de travail

Le médecin contrôleur peut détecter que des aménagement sont nécessaires pour permettre au salarié de reprendre sereinement son travail. Suivre ses recommandations, impliquer votre service de médecine du travail : autant d’actions qui vont vous permettre de lutter durablement contre l’absentéisme au travail. Retrouvez ici notre article consacré au réaménagement du poste de travail.

Un travail sur les règles

Toutes les règles sont-elles claires et connues de tous ? Sont-elles acceptées et reconnues comme justes ? Par exemple, qu’en est-il des règles concernant les congés ?

La mise en place d’un baromètre social

Le baromètre social ou enquête de climat interne est un outil très pertinent pour travailler sur les causes de l’absentéisme au travail. Cela peut vous permettre d’identifier les sources de satisfaction et d’insatisfaction des salariés et vous donner ainsi les éléments sur lesquels travailler pour rendre vos collaborateurs plus satisfaits et donc plus engagés.

Travailler sur l’engagement

Tous ces outils visent finalement un seul but : renforcer le sens du travail de chacun des salariés de l’entreprise. Et c’est sans aucun doute ainsi que vous obtiendrez les meilleurs résultats en matière de lutte contre l’absentéisme au travail.

Quelle est la vocation de votre entreprise ? Vos salariés la connaissent-ils ? Ont-ils connecté leur travail quotidien à cette vocation ? Chacun a-t-il le sentiment d’être utile… et reconnu ?

L’absentéisme au travail n’est pas une fatalité ! Il existe de nombreuses solutions pour le faire baisser. Mais avant d’agir, il est nécessaire de disposer d’un état des lieux factuel, d’une bonne notion des coûts réels et, par voie de conséquence, des enjeux en termes de retour sur investissement.

Comment évaluer l’absentéisme au travail ?

C’est une évidence : avant d’agir, commençons par mesurer la situation actuelle. Dans un grand nombre d’entreprises, un tableau de bord de l’absentéisme au travail est mis en place.
L’indicateur principal en est le taux d’absentéisme.

La formule de calcul est simple :
Nombre d’heures perdues pour absence / nombre d’heures théoriques travaillées.

Dans les heures perdues pour absence, ne sont généralement pas comptés : les maternités, les congés et les grèves.

Certaines entreprises vont plus loin et détaillent les absences par nature : maladie, accidents du travail, accidents de trajets, maladie de longue durée… Ce détail va permettre de mieux comprendre et d’adapter les solutions à mettre en œuvre.

De la même façon, une entreprise qui compte plusieurs sites a intérêt à suivre son taux d’absentéisme sur chacun de ses sites.

Généralement, le tableau de bord de suivi de l’absentéisme au travail est suivi de manière mensuelle ainsi qu’en cumulé.

Absentéisme au travail : quel est son coût réel ?

Selon les entreprises, un point d’absentéisme équivaut de 1,2 à 2,2 points de la masse salariale. En effet, les coûts de l’absentéisme au travail peuvent être nombreux :

  • L’indemnisation des salariés absents
  • Le coût des heures supplémentaires
  • Le coût des intérimaires
  • Le coût des CDD

A ces dépenses, s’ajoutent tous les coûts plus difficilement chiffrables : la moindre qualité de service au client, les retards de livraison, les clients mécontents, l’ambiance tendue au sein des équipes, les changements de planning de dernière minute, la désorganisation, le temps passé par la hiérarchie, les services RH et la paye à gérer les absences…

Quel serait le retour sur investissement d’une campagne de contrôle systématique des arrêts de travail ?

Imaginez : pendant 3 mois, vous décidez de lancer une campagne de contrôle systématique des arrêts de travail…

Combien de contrôles d’arrêts de travail réaliseriez-vous ainsi ? Dix ? Vingt ? Trente ? Plus ?

Quel serait l’impact sur votre taux d’absentéisme ? L’expérience nous montre que, selon les situations, le gain est une baisse de un à trois points du taux d’absentéisme. Un autre avantage important est à souligner: tous les salariés sont traités de la même façon, ce qui facilite la relation avec les partenaires sociaux.

Et dans votre entreprise : quel serait le retour sur investissement ? Servez-vous gratuitement de la matrice de calcul de ROI.